Le week-end du 5 et 6 juillet 2014 aura lieu le tournage d’un film fiction qui prend appui sur l’histoire industrielle de l’Isère.
Ce film sera réalisé par l’artiste allemande Susanne Bürner.
L’Association lance un appel à figurants pour le tournage d’un film d’artiste.
La production recherche des femmes et des hommes pour figurer dans ce film.
Femmes entre 18 et 40 ansHommes entre 18 ans et 50 ans
Une petite précision concernant les figurantes : il serait mieux que les femmes aient les cheveux longs. En effet, elles seront coiffées d’un chignon.
Le film correspond à une commande adressée à Susanne Bürner par la Mairie de Saint-Gervais et l’association SPIA.
Projet initié par le Patc Naturel du Vercors et la Fondation de France dans le cadre de l’action des Nouveaux commenditaires.
Le projet est porté par les associations SPIA et A demeure.
Le tournage aura lieux les 5 et 6 juillet et suivi d’une soirée de clôture de tournage.
Le film sera diffusé en septembre à la salle polyvalente de Saint-Gervais
Le tournage à la Galicière aura également lieu le week-end du 5 et 6 juillet.
Le jour de tournage n’est pas encore acté…
Susanne Bürner
Née en 1970 à Ellwangen (Allemagne). Vit et travaille à Berlin.
» Exploitant principalement la photographie et la vidéo, Susanne Bürner compose d’étranges scénarios, au sein desquels réalité et fiction se confondent en permanence. Par d’habiles jeux d’ombres et de lumières, comme par des mises en scène sophistiquées ou des manipulations invisibles, elle recrée des fictions énigmatiques qui traversent la mémoire collective, tout en permettant la résurgence de réminiscences inconscientes.
50.000.000 Can’t Be Wrong (50 millions de personnes ne peuvent pas se tromper) est constituée d’extraits d’époque montrant des fans d’Elvis Presley, attendant ou suivant leur idole. Toutefois, la star n’apparaît jamais et les mentions de son nom ont été méticuleusement effacées par l’artiste. Accompagnée d’une bande son délibérément déceptive, l’œuvre se compose ainsi d’une succession de séquences d’hystérie collective dont la raison fondamentale est toujours cachée. En sursoyant toujours à la satisfaction de ce désir, l’artiste met à nu l’inquiétante irrationalité des fan(atique)s.
Le titre est une référence à l’un des slogans publicitaires utilisés par la firme de disques du « King », afin d’augmenter les ventes. Il postule que le succès massif fait la qualité d’une œuvre, induisant cette « dictature du nombre » qui caractérise la culture « main stream ». Placée en ouverture de la biennale, cette vidéo interroge le fonctionnement de toute manifestation artistique : la qualité de celle-ci doit-elle être exclusivement jaugée à l’aune de son succès populaire ? »
Pierre-Olivier Rollin