Vendredi 14 avril 2023, visite de l’Archéologue Violaine Héritier-Salam du Service Patrimoine Culturel du Département
Elle est venue récupérer les fragments de poterie antique découvert lors des études géotechniques fin mars.
Elle était accompagnée de sa collègue Sophie Luchier en charge du patrimoine industriel.
Les sols de la filature pourraient faire l’objet d’un diagnostic archéologique anticipé.
La découverte de ces fragments de poterie antique viennent corroborer les informations concernant la présence d’un site antique important entre la Galicière et Saint-Just.
Extrait de l’ouvrage « Carte Archéologique de la Gaule / Pré-inventaire archéologique publié sous la responsabilité de Michel Provost / L’Isère / Auteurs André Pelletier, Franck Dory, William Meyer, Jean-Claude Michel. Avril 1995
En 2012 Jérémie Dupanloup* a eu une longue conversation téléphonique avec William Meyer, archéologue et historien de l’art qui a soutenu une maitrise en 1992 sur les vestiges gallo-romains dans le canton de Saint Marcellin, co-auteur de l’atlas archéologique de la gaule romaine, mentionné ci-dessus
» Il a été amusé de voir réveiller des souvenirs vieux de 20 ans, a ressorti ses notes de l’époque pour me raconter ce qu’il sait.
Son mémoire de maîtrise est disponible à la bibliothèque municipale de Grenoble, à Chavant.
Concernant la présence d’une implantation romaine à Chatte : Présence d’ex voto dans l’eglise et au chateau de Chevrière, mais rien n’indique que le temple de Mercure duquel ils proviendraient ne se trouvait à Chatte. Notons que Mercure se rapporte à l’eau.
La présence d’une mosaïque est mentionnée par deux sources :
– Hippolite Müller, dans une note manuscrite mentionne une coupure de presse qu’il a découpé, et qui est perdue. Il note la date du 10 mars 1914 (date de parution du journal?). Il relate la découverte d’une mosaïque exceptionnelle, par D. Raynaut, dans l’enclos Crozel. Aucune information sur ce personnage.
– Auguste Favot, dans son ouvrage sur Chatte, qui mentionne les restes d’une mosaïque, à 60cm-1m de profondeur.
Les fiches manuscrites de Müller sont classées et disponibles auprès de la CPI.
Un certain Bosson indiqua à W. Meyer que la tradition voulait qu’il y ait eu un établissement de bain dans les environs de la Galicière
Pour William Meyer, la présence d’une mosaïque romaine peut être considérée comme sure (deux mentions). Le site naturel correspond d’ailleurs aux autres implantations romaines connues dans la région (flanc de coteau, etc.). Mais rien ne permet de dire quelle était la nature de cette implantation (villa, temple, bains, etc.)
Il a rencontré vers 1990-1991 la demoiselle Crozel, chez elle. Il prospectait pour retrouver des traces de la fameuse mosaïque. Il dit qu’elle se trouverait, d’après ce que lui a indiqué la demoiselle, « en face de la magnanerie ». Plus tard il me dit contre le mur d’enceinte. Ces souvenirs sont flous, d’autant plus qu’il a été marqué lors de sa visite par l’état de dégradation des bâtiments et du jardin, complétement laissés à l’abandon. En tout cas, la demoiselle dit se souvenir de ces fragments de mosaïque « près du mur ». Si elle fut mise au jour en 1914, ça colle. Mais qui est ce Raynaut qui l’aurait redécouverte ?
Concernant la présence d’une implantation romaine à Chatte : Présence d’ex voto dans l’eglise et au chateau de Chevrière, mais rien n’indique que le temple de Mercure duquel ils proviendraient ne se trouvait à Chatte. Notons que Mercure se rapporte à l’eau.
La présence d’une mosaïque est mentionnée par deux sources :
– Hippolite Müller, dans une note manuscrite mentionne une coupure de presse qu’il a découpé, et qui est perdue. Il note la date du 10 mars 1914 (date de parution du journal?). Il relate la découverte d’une mosaïque exceptionnelle, par D. Raynaut, dans l’enclos Crozel. Aucune information sur ce personnage.
– Auguste Favot, dans son ouvrage sur Chatte, qui mentionne les restes d’une mosaïque, à 60cm-1m de profondeur.
Les fiches manuscrites de Müller sont classées et disponibles auprès de la CPI.
Un certain Bosson indiqua à W. Meyer que la tradition voulait qu’il y ait eu un établissement de bain dans les environs de la Galicière
Pour William Meyer, la présence d’une mosaïque romaine peut être considérée comme sure (deux mentions). Le site naturel correspond d’ailleurs aux autres implantations romaines connues dans la région (flanc de coteau, etc.). Mais rien ne permet de dire quelle était la nature de cette implantation (villa, temple, bains, etc.)
Il a rencontré vers 1990-1991 la demoiselle Crozel, chez elle. Il prospectait pour retrouver des traces de la fameuse mosaïque. Il dit qu’elle se trouverait, d’après ce que lui a indiqué la demoiselle, « en face de la magnanerie ». Plus tard il me dit contre le mur d’enceinte. Ces souvenirs sont flous, d’autant plus qu’il a été marqué lors de sa visite par l’état de dégradation des bâtiments et du jardin, complétement laissés à l’abandon. En tout cas, la demoiselle dit se souvenir de ces fragments de mosaïque « près du mur ». Si elle fut mise au jour en 1914, ça colle. Mais qui est ce Raynaut qui l’aurait redécouverte ?
* Jérémy Dupanloup est architecte du patrimoine. En 2012 il était étudiant à l’Ecole d’architecture de Grenoble, avait chois la Galicière comme sujet pour son travail de fin d’étude. Il avait par la suite réalisé un dossier de Diagnostic pour la Galicière
Voir aussi le site de Jean-Claude Michel
Indiquant
– en 1894, on a exhumé dans l’ Enclos Crozel une mosaïque et des substructions de ce qu’H. MULLER pensait être un établissement thermal.
– en 1914, au lieudit la Galicière au hameau de Saint Just, on a mis au jour une mosaïque.