PARTICIPEZ À LA PRÉSERVATION DES MACHINES DE LA GALICIÈRE EN ACHETANT SON LIVRE
Pour chaque livre vendu par l’Association, la moitié du prix de vente est consacrée à la restauration des ateliers.
Le livre « Galicière, une usine de moulinage de la soie »
Pour financer la restauration de ses machines, l’association Les Amis de la Galicière s’est lancée dans la fabrication et l’édition d’un ouvrage atypique, qui présente dans le détail le site, les bâtiments et ses machines et fait également appel à des écrivains, historiens, photographes et plasticiens pour qu’ils livrent «leur» Galicière.
Le corps de l’ouvrage est constitué par «Cigalière, saison close pour une fille de Soie» le premier roman de Pierre Lecarme. Il a choisi de retracer à sa manière la vie de Mademoiselle Anne-Marie Crozel : «Elle ne quittera jamais plus de trois jours consécutifs l’appartement de ses parents au premier étage des gigantesques bâtiments. Celui-là se trouvait au-dessus des ateliers de moulinage et de filage ; non loin des dortoirs des jeunes ouvrières et juste à côté de la magnanerie où les vers à soie se gavaient de feuilles de mûrier. Après la disparition de ses parents, Anne-Marie, sans descendance, restera seule gardienne des lieux pendant presque 40 ans !»
À travers ce roman Pierre Lecarme nous fait revivre les événements marquants du siècle dernier, qu’ils soient nationaux ou plus régionaux. Les Maires de Chatte côtoient une grande dame de la chanson française et quelques autres figures locales. On ressent les remous de la Grande Guerre puis la lente et inexorable paralysie de l’activité soyeuse. On y goûte aussi la raviole et la pogne, on y déguste vin de noix et confiture de figue aux saveurs automnales, on se délecte des jeux de mots et des nombreuses références aux chefs d’œuvre du XXème siècle.
Des illustrateurs locaux, comme Elisabeth Bourgeat, Cécile Grimaldi, Pierre Ballouhey ou encore Pierre Buffa, apportent la diversité de leur style.
Par ailleurs, l’ouvrage accorde une place prépondérante à la photographie : Luc Boegly, membre de l’Association mais aussi l’un des meilleurs photographes d’architecture en France, a eu «carte blanche» pour proposer sa vision du site.
Son travail est précédé d’un portfolio de clichés inédits réalisés entre 1899 et 1911 par le chanoine Romain Crozel, oncle de la Demoiselle Crozel.
L’architecture des bâtiments, le fonctionnement des machines, la sériciculture, l’industrie de la soie, le monde ouvrier, sont autant de sujets abordés par cet ouvrage à travers les écrits de spécialistes qui nous donnent à comprendre le site de la Galicière et son fonctionnement passé.
En fin d’ouvrage une rétrospective abondamment illustrée retrace les actions et activités de l’Association Les Amis de la Galicière.
Le soin particulier apporté au graphisme, le parti pris résolument contemporain de la mise en page s’affranchissant des lignes éditoriales habituelles et la qualité d’impression remarquable de ce livre en font un objet singulier.
L’Association souhaite ainsi non seulement élargir son public – le livre s’adresse aux amateurs d’histoire, de patrimoine, de témoignages, de récit romanesque, de beaux livres – mais aussi disposer d’un outil à même de séduire mécènes et collectivités publiques pour réaliser avec eux les projets à venir, qu’ils concernent la restauration et la reconversion du site ou la poursuite des actions culturelles de l’Association.