Journées du Patrimoine à la Galicière, grand cru 2012 !
Record d’affluence battu ! Plus de 500 visiteurs en deux jours !
Cette année encore, vous avez été très nombreux à vous presser pour visiter les ateliers de l’ancienne usine de moulinage de la soie de la Galicière à Chatte.
Ce site industriel privé inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques n’est d’ordinaire pas ouvert au publique. Depuis 2000, l’association Les Amis de la Galicière qui a pour vocation la sauvegarde et l’animation du site organise des visites guidées sur RDV pour les groupes. Les journées du patrimoine représentent donc l’occasion à ne pas manquer pour en savoir plus sur la fabrication du fil de soie et découvrir les ateliers de moulinage encore remplis de leurs machines en bois datant de la fin du XVIIIe siècle.
La visite déambulatoire dure près de deux heures. La première partie s’intéresse plus particulièrement à l’aspect social du travail dans les moulinages à travers la vie de la famille Crozel qui a investit les lieux durant deux siècles. Pierre Lecarme, auteur du roman « Saison close pour une fille de soie » avait fait le déplacement pour co-animer la visite de ses anecdotes et dédicacer le livre « Galicière, une usine de moulinage de la soie » édité par l’association.
La visite se poursuit dans les Ateliers de moulinage avec des explications plus techniques sur les étapes de préparation du fil qui précèdent la torsion finale appelée ouvraison. Une immersion totale dans le riche passé industriel de notre région!
Les enfants de 6 à 12 ans quant à eux, se voyaient proposé une visite ludique des lieux avec à la clef une énigme à résoudre et des bonbons à gagner : une façon de découvrir le patrimoine en s’amusant !
Coup de chapeau aux membres de l’association! Fidèle à son dévouement, une équipe de volontaires faisait une démonstration de maçonnerie à l’ancienne, d’autres s’attelaient à remplacer les vitres manquantes aux grilles des Ateliers tandis que d’autres encore proposaient boissons fraîches et pâtisserie maison.
La richesse de cette fabrique tient au fait d’avoir conservé ses machines en bois dans ses ateliers et ce, malgré la fermeture du dernier atelier en 1930. La vente du livre édité par l’Association servira à la restauration des machines.